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Le Voleur de Couleurs (LP)

by HDW, Louise Gravez

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  • Le Voleur de Couleurs (édition deluxe)
    Compact Disc (CD) + Digital Album

    Digifile 2 volets cellophané
    Emballage papier doré
    60 gr avec livret
    Pochette vernis brillant
    Édition limitée à 500 ex.

    Vendu avec carte bonus contenant:
    - Une chanson secrète
    - Un clip secret
    - Un mini-manga
    - La playlist de LuLu
    - Les explications de textes

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    Sold Out

1.
Oui HD', c'est JF, je suis à la rédac' là. On est en train de boucler un truc sur une histoire de riverains dans un village qui se seraient fait voler les couleurs, j'ai pas tout compris et c'est pour ça que je voudrais t'envoyer donc merci de me rappeler au plus vite, merci de prendre en compte que tu seras sous-payé mais merci de prendre en compte que tu seras aussi heureux car tu vas utiliser ta plume, un peu comme ce que tu fais pour ton album dont je me contrefiche éperdument. Voilà, merci de me rappeler. À très vite.
2.
La Paillade 03:07
Ironique, cette allée des Grands Destins Avec tous ses bâtiments en V ou en T Formant le dernier asile des clandestins On murmure que certains sont même hantés. A la T.V le mystère reste entier Alors quand le daily évoque les délits Ben, les langues se délient sur les 2 litres Et délivrent qu’il n’y a pas de vraie triade Tout ça ce n’est qu’un préjudiciable délire Ici, c’est la Paillade. J’aborde la poésie, nous parlons quatrain Du tac au tackle ils dévalent le pallier Piaillant « Ouais on a vu le match : 4-1 ». Tels des chercheurs aux idées qui ne sont pas liées Besoin de cartes ID mais qui va payer ? Attendu que si quelques-uns aident beaucoup Bien, la majorité des autres beaucoup moins Selon eux ce ne sont que des jérémiades Alors ils s’en moquent, mais moi, c’est ma mémoire Ici, c’est la Paillade. Et lorsque je versifie en Alexandrins C’est la magie du quotidien vue par Médée Je frime pas, je te file un ticket de train Tchou tchou Danger 112 SOS Mayday Dans l’assistance quelqu’un saura-t-il l’aider ? Ce petit coin de parodie baptisé ZUP N’est pas rien de plus qu’un enfer de béton, ZUT ! Mais pardon envers ma génération-bétail Parle sans détours, est-ce que tu trouves ça juste ? Ici, c’est la Pagaille. Et est-ce qu’on se tape des barres en bas des barres ? Non, parce que c’est barbare ! Ca fait longtemps qu’on joue plus à Babar mais à Escobar Et est-ce qu’on s’barre ? Non plus Mais qu’est-ce qu’on s’marre
3.
Prenez une brochette de citoyens Salomé, Dorian, Marion et puis Fahrid Placez-les en rang d’oignons Sucrez les aides et roulez-les dans la farine Attrapez les casseroles des politiques Ajoutez-y leurs salades sans vous salir Portez à ébullition mais attention Ce sont des durs à cuire Des saisons Décisions Déceptions Recette pour une révolution Conseil d’ami sulfureux, si vraiment ça traîne Jetez de l’huile sur le feu en versant dans Les extrêmes. Épluchez la presse, cassos Trouillomètre à zéro, ça fera monter la sauce Longue à préparer Dur à digérer Quand le peuple est dégoûté C’est aux chefs de déguster Des saisons Décisions Déceptions Recette pour une révolution A la fin, merde, nous serons tellement démunis Tous ce que nous aurons à perdre, ce seront nos vies C’est-à-dire rien Alors démunis, nous marcherons sur les villes Pour combattre les souverains Et il sera facile de nous humilier Mais quand un tombera Il y aura mille bras pour le relever Des saisons Décisions Déceptions Recette pour une révolution
4.
LuLu 03:50
LuLu Me reconnais-tu ? « Je suis le chercheur d’or Qui jamais ne dort » Cette rime, c’est toi qui l’a trouvé Tu m’avais poussé à la placer Dans un texte slamé Moi j’avais rigolé sur le moment J’aurais bien voulu le voir ou le faire Dans un poème en vers, tu comprends Pas pour te dire au revoir Pas à ton enterrement LuLu Tu es ma meilleure amie On s’est rencontré il y a 7 ans Un flashback marquant Un fait marrant On était en cours de physique : « Comment tu t’appelles ? - Alexandre, j’suis en groupe A et toi ? - Groupe A aussi - Non mais ton prénom - Ah oui, je m’appelle Lucie » Ou plutôt LuLu Deux syllabes qui respirent la malice J’y entends des rires, des scènes Des films et la fête foraine Tous ces lieux que tu hantes Où l’on a posé nos godasses Bon dieu ce que tu me manques Mon empire contre une seule de tes grimaces LuLu La dernière fois qu’on s’est vu C’était dans une toute petite rue Te souviens-tu, Lulu ? On a mangé un petit sandwich On a petit parlé et on s’est petit tu Ému de ton voyage vers l’inconnu Si j’avais su... Si j’avais pu... LuLu Et dire qu’il va falloir grandir sans toi On me demande de parler mais là je suis pantois J’arrive pas à croire à ton départ En fait t’es juste cachée, on t’a pris en flag’ La vague va passer, tu nous fais encore une bonne blague Allez, sors de là presto, stoppe le gag Et j’t’offre un ticket restau’ LuLu « Keep in mind that home is where the heart is » Maintenant que le mien est gros Tu vas pouvoir t’y loger Avec plein de chats Avec une grande salle à manger Y faire des gâteaux foirés Des fêtes ou des soirées, qu’importe J’ai juste un souhait, une dernière prière S’te plaît Lulu, ferme pas la porte, n’éteins pas la lumière
5.
L’antre de mon tatoueur est le musée de l’art triste Il est marchand de pleurs mais avant tout artiste Tu peux pas test son palmarès, aucune maladresse Même devant Hadès ou Arès, j’te file pas l’adresse On échange pas un mot, on a le même métier Oui, lui écrit sur la peau et moi sur le papier On l’a tellement fait que quand l’aiguille rentre On saigne pas du sang, nan, on saigne de l’encre Peau de chagrin, peau de matou Je n’ai plus rien et toi t’as tout Mais l’entourage dit non au tatouage, t’as pas l’âge Même en hommage à un homme sage, dommage Mon milieu est terne mais l’idée germe Et pis merde, je fais ce que je veux d’mon épiderme Je serai un d’ces total troudbal qui trimballe Un tattoo tribal jusqu’à la pierre tombale Ca tombe mal quand on me blâme Car la lame a percé profond Jusqu’aux tréfonds de mon âme Peau de chagrin, peau de matou Je n’ai plus rien et toi t’as tout 18 ans, majeur et vacciné, comme un grand Sans peur, sans vaciller, chez le tatoueur choir Un soir de février et donner son sang pour pas oublier La vraie valeur et le sens du mot amitié : La terre sous les pieds, un nuage sur le front Des clés sur les poignets, un bouclier sur le talon Une date sur les doigts, des ailes dans le dos Lion sur le bras droit, de l’or sous la peau Et tout ce qui est tatoué est en moi Tout ce qui est à toi est emmené Tout ce qui tatoué est en moi Tout ce qui est à toi est emmené
6.
A tous ces inconnus que l’on croise dans la rue Qui font chavirer nos coeurs et tomber nos raisons Mais qui n’apportent aucune réponse à nos questions J’écris ton nom dans mon cappuccino J’écris ton nom dans les vignes de Stuttgart J’écris ton nom sur mes caleçons J’écris ton nom sur une Régate J’écris ton nom sur un comic J’écris ton nom sur un bus londonien J’écris ton nom sur un Cosmopolitan J’écris ton nom sur le mur de Berlin J’écris ton nom sur une mongolfière J’écris ton nom sur un I-pod J’écris ton nom sur Time Square Non, j’écris ton nom sur un album Sur un taxi New-Yorkais Sur un cake au kiwi Sur la banderole d’un marseillais Sur Piccadilly...j’écris ton nom J’écris ton nom sur un pousse-pousse Pékinois Sur un fortune cookie Sur une boîte de chocolat Sur un billard Sur une bouée de sauvetage Sur la buée d’un miroir Sur un sachet de thé Sur ma guitare J’écris ton nom à la dérobée Faute de pouvoir le hurler J’aurais préféré t’écrire une jolie histoire Me faire une raison Réaliser qu’il est trop tard Je pose juste mon crayon Et je crie ton nom
7.
Tram-Tram 01:28
Je suis l’abonné numéro 931680 Et comme il y a défense de parler au chauffeur C’est à vous que je le proclame Quand je dis « Tram », vous dites « ouais » Ca fait « Tram » ? « Ouais ! » « Tram » ? « Ouais ! » J’kiffe...quand on slam dans le tram ! Quand on fait du ramdam sur le macadam Comme dirait Arthur Rebeu On trime pour trouver la bonne trame On fait des rimes et pour ça on rame On brame, on blâme, on s’exclame Oui madame, c’est un vrai ciné-drame Avec au programme, du hip hop potable Pas de l’hippopotame : « Hey beautiful boule Bouge pas ton cul mais ton QI » C’est un drôle de pigeon qui te le réclame Mais il ne fait pas cui cui, non, il slame dans le tram Et quand je dis « Tram », vous dites « ouais » Ca fait « Tram » ? « Ouais ! » « Tram » ? « Ouais ! » Hé oui, on slam dans le tram aussi pour les jolies femmes On est des Pyrames crispés à la recherche de Thisbé Un désir nommé tramway, polygame so glam Qui m’a souvent eu, une demoiselle sur un banc Une navette passe, elle n’est plus alors vite Faut que je change de rame parce que sinon J’finis à l’hopital comme dans l’tramway d’Claude Simon On slam dans le tram et on nous acclame Même en mode télégramme Ams tram gramme Epique époque et colégramme
8.
Hyde Park 02:53
A Londres, il y a un parc qui s’appelle Hyde Park Et au nord-est de ce parc, y a un espace Qu’on appelle le speaker’s corner C’est le coin des orateurs en français Il a été crée à la fin du 19ème siècle Et en fait, tous les dimanches, Les anglais montaient sur une caisse en bois Pour y raconter leur vie, leur misère Y avait une grosse dimension oralisante et populaire Aujourd’hui l’espace existe toujours mais Il est totalement politisé C’est principalement des militants qui y prennent la parole Extrêmistes en plus, ce qui est assez symptomatique de notre époque J’ai un peu de famille à Londres Et si un jour je devais y retourner Je prendrais un billet pour l’eurotunnel Je débarquerais à Folkstone On viendrait me chercher en voiture, ouais Je descendrais à Londres, prendrais l’underground Jusqu’à Marble Arch et en sortant du tube J’irais à Hyde Park, direction le nord-est Le coeur battant, je traverserais la foule Je monterais sur la caisse en bois Et là je dirais...là je dirais... Je dirais que oui Oui, j’ai fait une trouvaille A mon avis la vie ce n’est pas l’travail Nan, sans, on est impotent, Pourtant c’est pas le plus important La vie c’est l’amour Ce sont les gens qui t’entourent Qui t’aiment par coeur, à l’intérieur et sur les contours Alors souris, souris même si Ici ça sent le roussi Tu sais la vie c’est tout p’tit. A mon avis, à 3 francs 6 sous, Y a pas de temps pour les soucis. Et pour dire ça, qui je suis ? Ni le messie, ni un MC assis sur un banc des Bois d’Arcy J’ai mes probèmes aussi, merci Mais j’en souris volontiers, Comme vous Mon coeur est un puit infini de volonté
9.
HD’ Je voulais te demander avant qu’on décolle Est-ce que tu as de l’affection pour la rime ? Je veux dire est-ce que tu la chéris ? Est-ce que tu l’aimes ? L’espace d’une messe basse Laisse place aux textes classes Et on n’est pas net, man Sur la planète slam Des rimes sèches mais des vers à l’eau de prose Je me déleste Il pleut du lyrics sur l’arc céleste Je célèbre L’imaginaire son antre, météore d’encre Qui se crashe dans une langue dont je suis le chantre Colorés, les textes ravivent une routine étiolée Originaires des astres, les chants sont étoilés Pour devenir l’orfèvre de mes rêves Je décris les espoirs que mes fièvres soulèvent Alexandrins ou pas, là y a du débit Mélopées en flopées sur un son rebondi Le mot juste dans le bon rythme, ça fait l’émotion La plume traduit le cœur, la pulse c’est la ponctuation Sur sa partition, dame Littérature À l’espace trop infini pour une clôture Romantique attraction, écrire m’allège de mes peurs Me fait prendre de la hauteur, écrire c’est l’apesanteur L’espace d’une messe basse Laisse place aux textes classes Et on n’est pas net, man Sur la planète slam Hey Suga Le soleil se lève sur notre univers C’est de la puissance éternelle C’est un trou noir qui crève Tous unis vers le même rêve On a marché sur la plume C’était pas un petit pas pour notre pomme Mais un grand pas pour l’oralité Ça paraît comique Mais dans l’espace poétique Plus de nationalité C’est la liberté cosmique Avec des individus aussi vieux, aussi jeunes Qui usent leur oxygène Un peu en orbite par rapport au système Donc y a certains envahisseurs que ça gène Mais on n’est pas docile À la question : « Tu kiffes pas la rime ? » Réponse : « Oh que si, j’aime ! » L’espace d’une messe basse Laisse place aux textes classes Et on n’est pas net, man Sur la planète slam Wu Baker Suga HD’ Planète Slam Terminé
10.
De toute ma carrière journalistique, une histoire me revient toujours Car elle tient d’un article atypique que j’eus à traiter un beau jour. C’est une histoire à dormir debout mais j’ai de bonnes intentions En partageant avec vous...les fruits de ses leçons Elle prend place dans un petit village juste après les élections municipales Qui suivirent un triste sillage, c’est là mon sujet principal Car quelle ne fut pas la surprise un beau matin pour le folklore De découvrir avec hantise son hameau totalement incolore Le bleu, le blanc, le rouge : oui, le voleur de couleurs a tout pris Et quelle douleur si on ne l’attrape pas à tout prix Fil rouge ? Fil vert ? Le démineur zoome mais ne voit plus Lumière, poussière, boum ! Il a coupé, il a perdu. L’écolier, lui, crie à pleine bouche comme dominé sous une grosse fusillade Il a confondu, dans la douche, le robinet d’eau chaude et d’eau froide Quant au policier, il maîtrise la situation enfin surtout les cambriolages Car sans feux de circulation, bonjour les carambolages Et c’est d’humeur furibonde, je dirais même exécrable Que tout ce petit beau monde trouva une lettre du responsable En bleu, en blanc, en rouge : oui, le voleur de couleurs a tout écrit Et ne soyez pas surpris car voilà ce qu’il dit « Chers voisins parallèles, dans le plus simple appareil, Sans le soleil et ses pastels, nous sommes tous pareils. La différence vous exaspère, j’en suis vert de frousse Et je l’écris en vers, envers et contre tous C’est toujours plus facile de détruire que de créer Toujours plus facile d’haïr que d’aimer Alors pardonnez la douleur mais moi j’insiste Je vous rendrai les couleurs quand vous cesserez d’être raciste »

about

Après plusieurs années de travail, HDW livre enfin son nouveau projet musical le 20 novembre. Intitulé « Le Voleur de Couleurs », ce disque célèbre le piano et la poésie urbaine dans une union épurée où les contraires s’attirent. Puissance et fragilité. Vie et mort. Crayon noir et partition blanche. Le tout émaillé par des invités de marque, bien connus de la scène nationale. Si l’oeuvre ne vous touche au coeur, c’est que vous n’en avez plus.

credits

released November 20, 2017

Album réalisé par Alexandre Sepré et Louise Gravez
Enregistré et mixé par Fred Mateus au studio la Boîte à Meuh
Masterisé par Musicadonf
Produit par Alexandre Sepré

Alexandre Sepré : texte, parole, chant
Louise Gravez : piano
Jenny-Marlène Galvao : violon
Gabriella Beauduin : chant lyrique
Michaël Destouches : guitare
Théodore Lefeuvre : prod. "Planète Slam"
Edgar Sekloka : texte, rap, chant
Lucile Gérard: chant
Silvère Johnson: prod. "Un d'trop", chant

Photo : Jonas Missaye
Graphisme : Ruben Binda

Mail : alexandre.sepre@hotmail.com
Tél. : 06 11 03 35 52

℗ & © Alexandre Sepré
Œuvre déposée (titre, textes, musiques, graphismes, concepts)
Tout droit du producteur phonographique et du propriétaire de l’œuvre réservés. Sauf autorisation, l’enregistrement, le téléchargement, la duplication, la location, le prêt, l’utilisation de ces fichiers numériques audio pour exécution publique et radiodiffusion sont interdits.

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