Je suis atteint de Lyricanthropy: A la pleine lune, Je me couvre de plumes, Je trace, mes cauchemars, Ces enclumes, En espérant qu'un jour Elles se montrent sur un gros volume En attendant, monte...le volume.

Et ça commence comme ça : AOUUUUUUU...hin hin... J’me présente ! Je m’appelle pas Henri Mais je voudrais bien réussir ma vie Même si c’est mal parti Surtout parce que je slam aussi bien qu’Sliimy J’suis pas Slim Shady Je joue juste au Sim’s le midi J’bouffe des pim’s jusqu'à minuit Et je collectionne les pin’s en forme d’inuit Ensuite ? Oh ben...j’suis pas originaire d’Algérie J’suis tout petit, j’ai des vieilles allergies Pas du tout aguerri Mais plutôt à guérir Tu va m’dire : « Hey vas-y ! » mais moi j’suis plutôt « évasif » Avant de ce que je faisais j’avais que des « échos gentils » Ouais super ! Super ! Mais pas « d’économies » Ouais galère ! Galère ! Bah oui si j’suis devenu crazy C’est pas par l’opération du Saint Esprit Ca vient d’un pari pourri Qu’était d’être parti à Paris Pardi ! Ils ont dit on compatis C’était pas petit Ni le paradis J’ai fini sur le parvis Pas aussi inspi’ que le rappeur Passi C’est la qu’apparaît ma mère : VIP Vieiiiille Pie Quand j’suis devenu dément Elle a voulu m’envoyer au couvent Alors je me suis barré en courant C’était difficile à gérer Le deal c’est de digérer Que j’ai jamais kiffé les battle Donc…bah ta gueule Mais j’reviens bientôt Avec des mots nus, des mots mentaux Des mots, nus, mentaux Je m’évade de l’asile maton, file-moi mon manteau HA HA HA HA J’ai des gros problèmes avec moi-même J’ai la peau blême Et j’fais pas dans l’beau…dans l’bohème P’têt dans le poème Mais ce que je postillonne est vide Lyrisme à l’état liquide : Je bafouille « Merci beaucul » Je fais du verlan Et en même temps, délinquant hilarant Trafiquant simplement des zygomatiques à tous les passants : «Hé, à votre avis les gens, c’est qui la maman de bibi phoque ? Bibibibi phoque… C’est MOTHER FUCK !!! » Des fois j’ai des trous de mémoire, euh... […] Ca marche comme des tiroirs, ça coulisse puis ça s’barre C’est p’têt parce que j’suis pas un dormeur Je sais que qui dort meurt J’suis l’seul qui demeure Ainsi j’écris Mais aujourd’hui les nouveaux cahiers avertis C’est les claviers azerty Avec une génération de l’image assortie J’crois que j’peux m’en sortir Devenir un héros Donner un avenir au zéro Partant d’là j’me met à tout calculer Mais la vie c’est pas du copier/coller Quand t’en a plein la tête Tu peux pas mettre « reset » Life by widget Oui ça en jette Jet privé Privé de dessert Des cerfs-volants dans la tête. Psy…psy…psy…Psychatriste Putain J’ai enfin trouvé un refrain à la fin J'ai eu plein de lapsus Mais là dessus j'sais plus J'me souviens juste D'un qualificatif au nombre de mes cicatrices Ca fait…Fichtre !

Tu me verras peut-être dans le journal demain Je te conseille de t’accrocher, lis-le à deux mains Tu me verras peut-être dans le journal demain Pas parce que j’ai sorti un énième bouquin Pas parce que j’ai slamé place des Jacobins, nan Si tu le lis tu y verras mon nez qui saigne sous la pluie Je l’ai toujours aimée mais là j’avais pas d’appui De toute façon c’était pas de l’eau propre mais de l’opprobre Tu y verras mon corps qui chute sur le bitume Là c’est que des mots mais sur le coup j’étais…poids-plume Tu y verras ma main qui s’agrippe à mon sac de cours comme à la vie Pourtant…pourtant j’avais rien dit ! A cela mon existence à dû lui être un affreux affront Alors il y a était…à fond. Non pas qu’j’sois raciste, NON !! Je bénis l’ « étranger » pour tout ce qu’il nous a apporté Il n’a pas à se ranger J’explique mon métier Il implique son tissage Et on réplique métissage Même si, sur le moment… Je me suis dis « Merde ! Ici c’est pas Paris c’est juste…le Mans » Je dois être trop blasé J’ai pas envie de me placer A force de critiquer On sait plus sur qui tirer… Surtout les keufs A l’époque ils appelaient ça…2009 Ceci n’est pas un message de l’INPES Et si tu comprends pas, laisse… Sepré à l’envers ça fait « erpès » C’est toujours plus drôle que de crier : « hé…on m’agresse » C’est con En fait En frère, Il a fait un parricide Ca s’est passé par ici La haine me colle aux basques Gène mes frasques Je sais même pas pourquoi je vous écris ces phrases On n’opprime pas le crime avec des rimes Je recevrais certainement pas la prime des Frères Grimm… Alors je vais assouvir mes souvenirs Arrêter de souffrir et me tourner vers l’avenir Mais avant, avant j’voudrais juste dire… Que oui, la vie est vile Surtout dans la ville, Tout est difficile Mais taper un gamin de 20 ans n’la rendra pas plus facile.

Une tapette qui fait un slam sur les mouches… Pourquoi ? Oh, pourquoi pas ? Bzz Bzz J’ai une devinette pour toi : Il était une fois Dans la ville de Foix Un style très froid Gare à la crise de foie Devine qui se cache là Je donne le typhus et le choléra La où je passe il pousse des croix J’suis pire qu’Attila Je provoque volontairement Ton enterrement C’est...poubelle la vie ! Quoi, tu pisses déjà dans ton froc ? Met des mouches-culottes C’est DTC Tu va commencer à me détester Mais tu va pas me taper Tu ferais quand même pas de mal…à une mouche ? Je sais Une che-mou C’est chelou On va quand même pas prendre…la mouche ? Allez serre moi la patte…de mouche ! Celle du cancre débile A l’encre indélébile Co..co..conn…IMBECILE ! Eeeet… Bienvenue dans Une secte d’insecte Ca sent l’inceste Mais c’est juste La benne a matériaux : Pivot Paquet de Malboro C’est gore J’ai touché le fond Mais je creuse encore Carton pas beau Gros Rouleau Sabot V’la le topo Alors utilisons les bons mots Les mots du caniveau genre zygoto Je te montre le niveau poto Hobo ! Tu veux ma photo, gros ? Doucement… Le boss de fin est un ingrédient Une plume d’un grand cormoran Ou p’têt d’un grand corps mourant C’est pas des salades Je prédis la mort de grand corps malade Par HDW la sangsue Qu’on censure Y a du sang sur les murs Mes textes ont un rythme Un truc qui ripe Qui se rapproche du rap Je serre le vice Ravi de te rendre service On n’est pas dans « 7 vies » Ici pas de Will Smith C’est le stade des odieux Et avant de faire mes adieux Voila un indice : « Les yeux qui louchent J’ai une corne et des fourches Le chaos est ma souche Ouvre la bouche Et j’te fais une vraie douche Au jeu du touche-touche C’est toi qui te couche » Je suis… Ecœurant Je suis…. Répugnant Je suis… Sur ta part de flan Je suis… LA MOUCHE ! Bzz bzz

Je lance une bouteille à la mer… Parce qu’à clameur de slameur rien d’impossible Misère, ta cause est invaincue mais non pas invincible 3…2…1 MISERE ! MISERE ! Mais/où/est/ta/victoire ? Certainement pas chez les hommes en noir Là-haut dans leur tour d’ivoire, chacun pour sa poire MISERE ! MISERE ! Mais/où/est/ta/victoire ? Pas non plus chez le français notoire J’tourne la tête, j’refuse de voir A part être tu ne sais qu’apparaître mais vêtu ne vaut pas vertu C’est plutôt le vécu, tu peux être clean en rien Et parler comme Pline l’ancien Mieux qu’les philosophes du dimanche Ma plume emmanche et te parle de Kant ! De quantité, infect entité, tous ceux qu’ t’as tué Ceux tatoués dans tous ces rapports Thèses, synthèses mais putain foutaise, paie ta fournaise « Moi je crois »… « moi je crois »…moi ! Je crois que ceux qui n’ont pas d’emploi Déploient parfois des exploits Mais ne ploient pas devant ta loi MISERE ! MISERE ! Alors où/est/ta/victoire ? J’sais pas j’ai pas assez de savoir… Mais j’t’ai vu traîner à Madagascar A Sao Paulo et même à Guécélard J’t’ai vu sur les trottoirs tard le soir J’t’ai vu dans les bars, dans l’fait d’boire Dans les yeux hagards où l’espoir est une vraie passoire Y EN A MARRE ! Y a pas d’effet dans tout ce que j’ai fait J’suis pas préfet, j’préfère slamer… Non pas solitaire mais solidaire D’une drôle d’ère, drôle d’époque Pas de père en père mais de pire en pire Ils sont tellement crevés dans cet empire Qu’ils dorment les yeux ouverts Ils ne savent pas si les schtroumpfs c’est bleu ou vert Ca m’donne pas envie de plaire à mes pairs Ni de déclamer à Anvers mais à l’envers Pardonne-moi de remettre le couvert En attendant d’être sous verre Mais j’trouve que t’es pas très ouvert Si toi tu peux sortir couvert Sache qu’eux doivent s’couvrir sous-terre Kof Kof Plus d’air je suffoque A bas l’équivoque J’brise ta coque Sale Cancer J’te donne des cloques Pâle Concert Prépare ton premier flop Misère t’accélères Mais j’suis le panneau stop Parce qu’a clameur de slameur Rien d’impossible, Oui, la misère n’est pas vaincue Mais ceux qui se battent contre Sont invincibles.

Minuit. L'heure de la rime. La nuit des deux lunes. Et le Manceau Fait le grand saut Thomas HD’ Le trauma Va t’achever.